Publié dans A la salle de bain

Savon SAF technique cornichon-chips

Lorsque j’ai commencé à bien maîtriser la technique de la saponification, mon esprit créatif m’a poussé à vouloir varier de plus en plus les formes et les couleurs de mes savons. Rien de minimaliste ni d’indispensable ici, comme dirait mon compagnon « ça ne sert à rien de se fatiguer à réaliser un savon compliqué puisque de toute façon ça ne sert qu’à se laver et il finira forcément par fondre » … 😝 Mais puisque j’estime qu’il n’y a pas de mal à laisser libre court à son imagination et de s’éclater à réaliser de beaux savons même si c’est de « l’art éphémère », je vous fais part ici d’une technique bien sympathique de création de savon en SAF originaux 🙂 .

J’ai eu vent de cette technique via des groupes Facebook sur le thème de la saponification et j’ai trouvé qu’elle était intéressante pour faire de beaux savons avec du matériel de récup. Tout ce qu’il vous faut pour créer ces beaux savons à l’allure psychédélique ce sont une boite de chips (ou tout autre emballage cylindrique) et une épuisette à cornichons, de récupération puisque bien sûr car vous n’allez pas vous précipiter dans un supermarché pour ça 😉 Cela permet de valoriser les déchets des autres en leur offrant une seconde vie et de ne pas acheter de moule à savon spécifique.

Étape 1 : Préparez votre moule

Chemisez votre boite de chips afin d’éviter d’avoir à la déchirer au démoulage et de devoir en récupérer une autre pour vos prochains savons « corni’ chips ». Puis nouez une ficelle type ficelle à rôtie à votre épuisette à cornichons que vous placerez au fond de la boîte (la ficelle permet de remonter l’épuisette une fois la pâte à savon coulée dans le moule. Pour chemisez votre boîte, vous pouvez utiliser du papier de récupération (ici les feuilles de cours de mon compagnon professeur des écoles…) Attention à ne pas mettre les écritures côté pâte à savon car sinon les inscriptions apparaîtront sur votre savon (oui oui c’est du vécu, ne pas faire comme sur la photo ci-dessous…) Il se peut que le papier reste un peu collée au démoulage mais ça se décolle très bien à l’eau.

Étape 2 : Réaliser votre pâte à savon

Suivez bien les recommandations de cet article : https://0supermarche.wordpress.com/2019/01/07/savon-en-saponification-a-froid/ Mixez très peu jusqu’à une trace bien fine pour avoir le temps de couler votre savon sans que ce soit trop épais.

Divisez votre pâte et 2 ou 3 ou + suivant le nombre de couleurs souhaitées dans votre savon. Puis incorporez votre colorant dans chacun des bols. Si votre colorant est sous forme de poudre comme l’argile, les epices ou les micas, je vous conseille de les mélanger à de l’huile (comprise dans le dosage de votre recette !) pour éviter les grumeaux.

Colorants (mica) + huiles
Colorants incorporés dans la pâte

Étape 3 : Versez votre pâte à savon dans le moule

Disposez un entonnoir sur votre moule en veillant à ce que la ficelle accrochée à l’épuisette à cornichons ressorte bien, puis coulez vos différentes pâtes à savon de façon régulière les unes après les autres en respectant le même ordre des couleurs. Ici : Vert-rose-bleu-blanc puis de nouveau Vert-rose-bleu-blanc plusieurs fois jusqu’à ce que vous n’ayez plus du tout de pâte.

Étape 4 : Remontez l’épuisette à cornichons

Une fois que votre moule est plein de pâte, remontez tout doucement l’épuisette en tirant sur la ficelle et en veillant à ce qu’elle reste bien au centre.

Étape 5 : Le démoulage et la cure

Lorsque votre pâte à savon est bien dure, vous pouvez procéder au démoulage (24 à 48h après avoir coulé votre savon). Puis le couper avec un couteau ou un coupe savon en veillant à faire des tranches bien droites de l’épaisseur de votre choix. Ensuite laisser les sécher dans un endroit sec et à l’abri de la lumière durant environ 4 semaines.

Vous pouvez également essayer avec autre chose qu’une épuisette à cornichon, Personnellement j’ai appliqué ce même principe avec un petit bricolage (emporte pièce + boule de file de fer) pour mon savon « tourbillon de fraises » que voici :

Publié dans Au jardin

Mon potager en permaculture

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Le meilleur moyen d’avoir des fruits et légumes de qualité à moindre coût et garantis sans pesticide, c’est encore de les produire soi même ! Cultiver son potager peut paraître difficile physiquement et chronophage, mais grâce à la permaculture, c’est beaucoup plus simple et beaucoup moins épuisant puisqu’à aucun moment nous n’avons à bêcher, retourner la terre ou à désherber. Le principe de la permaculture c’est de produire un maximum avec un minimum d’effort et dans le respect du vivant. Cela ne fait qu’un an que nous nous sommes lancés en permaculture, mais à la vue de la quantité de légumes produits cet été, j’ai été + que convaincue ! Je vous partage donc dans cet article un petit condensé de mes lectures pour connaître le béaba, mais je vous invite à faire quelques recherches vous même car le sujet est très vaste.

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La permaculture en hiver

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Nous pouvons déjà anticiper notre potager d’été à la mauvaise saison en préparant nos buttes et en couvrant nos futurs espaces de plantation. Pour être fertile, le sol doit être nourrit, un sol à nu le sera beaucoup moins. Couvrir le sol permet également de désherber très facilement puisque l’herbe se décomposera toute seule.

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En permaculture nous préparons donc le sol en « lasagne » c’est à dire que l’on couvre le sol en alternant différentes couches : des matières carbones = tout ce qui est marron : cartons non imprimés (en première couche seulement) feuilles mortes, branchage, paille et de matières riches en azote = tout ce qui est vert, tonte d’herbes, fan de légumes, feuilles vertes etc). Puis en dernière couche, vous pouvez ajouter un peu de compost.

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Dans les faits, en automne/hiver on va avoir beaucoup de carbone et peu d’azote et au printemps beaucoup d’azote et peu de carbone, donc j’ai mis sur ma butte carton, branches et feuilles mortes à l’automne/hiver et tonte au printemps en mélangeant un peu le tout à la fourche. Nous n’avions pas encore de compost la première année alors on allait mettre régulièrement nos déchets de cuisine (épluchures, coquilles d’œuf, marre de café et thé, tous les déchets compostable hors viande en faite) au fur et à mesure sur notre butte durant l’hiver.

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https://www.lescomptoirsmitoyens.com/2016/10/11/permaculture-et-autres-techniques-potageres-les-buttes

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Dans la nature, les sols nus n’existent pas, donc avec cette technique nous récréons en quelque sorte le sol tel qu’il est dans la forêt par exemple. Après quelques mois de décomposition de votre butte (la nôtre s’est tellement bien décomposée qu’elle n’avait plus la forme d’une butte, elle était devenue toute plate !), votre sol sera riche en humus, en vers de terres et tout ce qu’il faut pour que vos plantes se développent bien sans autres amendements.

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Une fois que vous avez compris la technique, formez vos massifs comme bon vous semble en prenant garde à l’orientation du soleil selon ce que vous souhaitez faire pousser et de préférence à l’abri des courants d’air un peu trop violents. Donc généralement, plutôt orienté sud avec une haie vous coupant du vent d’ouest c’est généralement ce qui convient le mieux aux plantes. Ici j’ai planté plein sud mais n’ayant pas de haies dans notre jardin en location les vents d’ouest ne sont peut être pas idéals, mais ça pousse bien tout de même :). Pour la forme des massifs, j’ai opté pour des traditionnels carrés potagers avec au milieu, un massif en trou de serrure permettant de faire des associations de plantes intéressantes. Voici notre massif en trou de serrure l’an passé.

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La permaculture au printemps

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Dès les premiers signes du printemps, il faut penser aux semis !

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Voici un calendrier des semis bien pratique pour savoir quand et comment semer, proposé en téléchargement par Loïc le jardineur.

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Personnellement, voilà comment je procède pour les semis :

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1 – Je commande mes graines chez un fournisseur de graines (non F1, c’est à dire que l’année suivante vous pourrez récupérer les graines de vos fruits et légumes pour les planter à nouveau) et éthique. Si vous pouvez, privilégiez un fournisseur de votre région car les graines possèdent une « mémoire » c’est à dire qu’elle poussent mieux si elles proviennent de plantes qui ont été cultivées sous le même climat et dans les mêmes conditions d’arrosage dans lesquelles vous allez les faire pousser. C’est pour ça qu’il est préférable la seconde année de garder vos graines pour les faire pousser l’année suivante. Je vous conseille comme fournisseur « kokopelli », « bieaugerme » ou « la ferme de Sainte Marthe ». Vous trouverez ici un comparatif intéressant : https://www.un-jardin-bio.com/comparatif-semenciers-bio/

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Vous pouvez aussi troquer vos graines contre d’autres graines avec vos voisins, amis, connaissances, etc.

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2- Je sème mes graines dans de la terre de mon jardin récupérée sous les arbres, ça pousse aussi bien que dans du terreau du commerce sauf que ça ne coûte rien 😉 Si votre terre n’est pas très riche, allez en récupérer un peu en forêt ! (En dernier dernier recours et en petite quantité pour ne pas détruire le biotope très précieux de la forêt en question !) Je mets ensuite la terre dans des bacs de récupération en plastique ou polystyrène (je n’aime pas trop cette matière mais ça garde bien au chaud les graines et au moins ça donne une seconde vie à ces matériaux pas très écologiques…). Puis, suivant la température, je les place derrière une vitre dans la maison s’il fait encore frais dehors, ou dans une serre/bac à semis à l’extérieur. Pour les tomates que je sème en bac, je les rempote en pots individuelles lorsqu’elles ont atteint environ 10 cm.

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3 – Je regarde ces petites vies se développer et grandir jour après jour en les arrosant régulièrement (ni trop sec ni trop marécageux, il faut que ce soit juste humide)

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La permaculture en été

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Selon votre région, plantez vos semis devenus grands dès que les saints de glace sont passés (en Normandie nous ne dérogeons pas à cette règle, mais si vous estimez que le risque de gel est nul dans des contrées plus clémentes au sud, c’est à vous de voir !). Certaines plantes ne nécessites pas de semis comme le maïs et les haricots, vous pouvez donc les planter directement dans votre butte en écartant le paillage est en creusant un trou, pas forcément très large, mettez y la graine puis rebouchez avec de la terre sans oublier d’arroser. Personnellement j’attends que le plant soit sortit de terre avant de remettre le paillage pour lui faciliter la tâche.

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Petit maïs sort de terre

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Sachez qu’en permaculture, nous ne plantons pas les variétés au hasard mais en réfléchissant aux associations entre les plantes de façon à ce que l’une apporte à l’autre ce dont elle a besoin ou de lui éviter des désagréments (maladies, nuisibles etc) ceci afin de ne pas âtre obligé de traiter nos plantes avec des anti limaces ou autres.

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L’association la plus connue en permaculture est le milpa ou les 3 soeurs :

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  1. Le maïs : il sert de tuteur aux haricots grimpants tout en leur donnant un peu d’ombre, ce qui améliore sa qualité (car ils produisent ainsi moins d’amidon que des haricots cultivés en plein soleil).
  2. Le haricot grimpant : Il permet de laisser un sol plus riche en azote grâce à ses nodules présentent au niveau de ses racines.
  3. La courge : grâce à ses larges feuilles, elle permet de créer un micro-climat permettant de garder l’humidité du sol, de le protéger de l’érosion due au vent et à la pluie, et de limiter la pousse d’adventices. Elle joue donc le rôle de paillage vivant. Et ses épines permettent de protéger les cultures contre les herbivores.

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Pour savoir comment associer vos plantes, je vous conseille cet article qui propose un tableau intéressant indiquant les bonnes et mauvaises associations : http://www.permaculteurs.com/article/les-plantes-compagnes/

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Vous pouvez bien sûr faire le choix de mélanger vos variétés comme bon vous semble, l’essentiel étant d’avoir un maximum de diversité, de ne pas hésiter à mélanger les fleurs au sein du potager pour une meilleure pollinisation et d’y mettre aussi des plantes aromatiques pour repousser les parasites qui se repèrent souvent à l’odorat. Laissez libre court à votre imagination, sortez des sentiers battues et libérez vous du carcan de la mono plate-bande !

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Voici un petit schéma de notre massif en trou de serrure. Sur le papier comme ça, cela semble vient rangé mais en réalité, les courges ont tellement bien poussé que l’on ne pouvait plus passer dans l’allée (en vert clair), le tout était complètement recouvert des plantations !

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Schéma de notre potager perma en « trou de serrure »

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Nous avons également réalisé une autre plate-bande de diverses tomates, carottes, panais, poireaux et une de pomme de terre. Pour ces dernières, poser votre pommes de terres germées sur votre sol (germe vers le haut), recouvrez d’une bonne poignée de terre puis recouvrez le tout de paille ou de foin, regardez pousser, et c’est tout ! A la récolte, quand tous les pieds sont bien fanés, tirés sur les pieds pour récolter toutes les patates 🙂

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Pied de pomme de terre en pleine croissance (je vérifiais que ça poussait bien en dessous ^^)

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Une fois vos plantes en place, veillez à bien rajouter du foin ou de la paille ou de la tonte d’herbe séchée tout au long de l’été (important de la faire sécher car en se décomposant elle chauffe beaucoup, ce qui pourrait nuire à vos plantes) Pailler permet de ne pas avoir à arroser votre potager trop souvent (le paillage garde l’humidité au sol) et de ne pas avoir à désherber.

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Ensuite, installez vous dans votre chaise longue, et regardez pousser vos légumes ! C’est le dernier point très important en permaculture 🙂

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Voici quelques photos de nos cultures et de nos récoltes beaucoup plus abondantes que lors de nos potagers non perma des années précédentes, nous avons vraiment été bluffés par le rendement ! Et quelle plaisir de voir les enfants allez manger des tomates à même le pied 🙂

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La permaculture à l’automne

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A la fin de l’été jusqu’à l’automne, vous continuerez de récoltez vos légumes, n’oubliez pas de récupérer vos graines pour replanter l’année suivant. Pour cela, prélevez les pépins de vos légumes, rincez les à l’eau et faites les bien sécher sur un linge propre avant de les conserver bien au sec et à l’ombre.

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Pour profiter de vos légumes d’été en hiver, faites des conserves ! Rien de tel que d’ouvrir un bocal de tomates du jardin en plein mois de février lorsque l’on en a pas mangé depuis des semaines 🙂

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Lorsque tout est récolté et que les pieds sont tout sec, arrachez les et mettez les à décomposer dans un coin de votre jardin. (si les pieds n’ont pas été atteint par une maladie !). Personnellement, je les arrache et les laisse décomposer sur place. Le mieux étant tout de même de les couper en petits morceaux.

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Ensuite préparez de nouveau vos plates-bandes en les couvrants comme l’année précédente.

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Publié dans A la salle de bain

Shampoing solide en saponification à froid

Auparavant, j’achetais les shampoings solides du biocoop, qui sont vraiment top à l’utilisation et représentent un premier pas satisfaisant pour stopper l’utilisation des shampoings industrielles en bouteilles. Puis par soucis d’autonomie et de réduction de budget j’ai voulu tenter de réaliser un savon qui serait compatible avec le lavage des cheveux.

Petite infographie au passage pour rappeler l’étendu du problème de la consommations de bouteilles de gels douche et shampoings en plastique 😉


Donc, pour éviter le plastique et la fréquentation des hypermarchés tout en préservant notre peau et notre cuir chevelu des produits chimiques contenus dans ces gels lavant, je vous fais part d’une super recette de shampooing solide en saponification à froid, issue du livre « Faire ses savons au naturel c’est facile » de Cyrille Saura Zellweger . J’avais essayé une fois de me laver les cheveux avec un savon de Marseille, mais ce ne fut pas une réussite, j’avais les cheveux tout poisseux après le lavage… Tandis qu’avec cette recette pas du tout ! Ces shampoings conviennent bien à toute ma famille, y comprit ma petite dernière de 2 ans (sans huiles essentielles). Avec les enfants il faut tout de même faire attention qu’ils ne reçoivent pas de la mousse dans les yeux, ça pique ! Mais le risque est bien moindre qu’avec du shampoing liquide car le shampoing solide dégouline très peu. Comme nous avons tous des cuirs chevelus et cheveux différents, je ne peux cependant pas vous promettre qu’il vous conviendra mais le mieux pour le savoir, c’est d’essayer ! S’il ne convient pas, vous pourrez toujours vous en servir comme savon.

Recette shampoing solide en SAF

Pour 10 savons d’environ 110g surgras à 8% :

  • 400g d’huile d’olive
  • 200g d’huile de coco
  • 200g d’huile de ricin
  • 110g de soude
  • 308g d’eau
  • 10 ml d’huile essentielle de votre choix (optionnel)
  • 30g d’huile de jojoba à la trace (ou de karité si vous avez les cheveux secs)

Vous pouvez également ajouter à cette recette (au moment de la trace) une à deux cuillère à soupe d’argile verte (idéal pour purifier les cuirs chevelus à tendance grasse) ou de curcuma (pour cheveux blonds) ou de Sidr (parfait pour limiter les pellicules) ou de ghassoul ou de la poudre de votre choix en fonctions de vos goûts et des propriétés que vous recherchez pour votre savon.

Pour la méthode, je vous invite à lire ou relire mon article sur les savons en saponification et de procéder de la même façon en changeant les ingrédients et proportions avec ceux donnés ci-dessus.

Tuto savon en saponification à froid

Quelle huile essentielle utiliser pour mes cheveux ?

Pour les cheveux à tendance grasse :

  • Laurier Noble
  • Menthe poivrée
  • Cèdre Atlas
  • Bergamote
  • Pamplemousse
  • Citron

Pour les cuirs chevelus irrités avec pellicules :

  • Laurier Noble
  • Géranium
  • Palmarosa
  • Tea tree
  • Cade
  • Patchouli

Pour les cheveux fins manquant de volume :

  • Bois de rose
  • Lemon Grass

Pour les cheveux secs ou frisés :

  • Ylang Ylang
  • Geranium

Respectez bien toutes les précautions d’usage liées aux huiles essentielles (surtout pour les femmes enceintes/allaitantes et les enfants).

Shampoing SAF Karité Curcuma Sidr

L’après shampoing au vinaigre

Le savon ayant un PH plutôt basique et les cheveux étant plutôt acides, il est conseillé d’effectuer un rinçage au vinaigre de cidre après le shampoing pour plus de brillance et pour aider le démêlage (il agit un peu comme un après shampoing). Personnellement je les rince au vinaigre environ une fois sur 4 ou 5 lavages. Mais c’est très personnel ! Certains auront besoin de ce rinçage à chaque shampoing, d’autre pas du tout. A vous de voir à l’usage donc.

Pour le rinçage au vinaigre, voici comment je procède :

Je mélange dans une bouteille 4 ou 5 cuillère à soupe de vinaigre dans une bouteille de 75cl d’eau environ puis je verse le contenue de la bouteille tête très en arrière puis tête à l’envers en répartissant bien sur toute la chevelure. Ensuite je rince bien à l’eau claire. Pas d’inquiétude, l’odeur de vinaigre ne reste pas après le séchage ! Le vinaigre le plus conseillé pour les cheveux est le vinaigre de cidre, mais il m’est arrivé d’utiliser du vinaigre blanc et ça me convient aussi personnellement.

Publié dans A la cuisine

Gâteau au chocolat et à la courgette (sans beurre)

Je vous fais part de cette recette de gâteau au chocolat qui est un grand classique chez nous, surtout l’été lorsque les courgettes poussent en abondance dans le jardin et pour les anniversaires.

Cette recette est étonnante car elle est sans beurre, donc plus diététique qu’une recette de gâteau au chocolat classique, tout en restant succulente, l’on ne sent absolument pas le goût de la courgette ! Cela donne un gâteau type fondant au chocolat en plus léger et aéré. Elle est de plus, ultra simple à réaliser.

Ingrédients pour un gâteau au chocolat pour 8 personnes * :

  • 200 g de chocolat noir à pâtisser
  • 3 œufs
  • 100 g de sucre en poudre
  • 1 petite courgette (200 g épluchée)
  • 70 g de farine
  • 1/2 sachet de levure
  • 1 pincée de sel
  • Un peu de farine pour fariner le moule

Préchauffez le four à 180°C.
Faites fondre le chocolat au micro-ondes ou au bain-marie.
Dans un récipient, fouettez ensemble les œufs et le sucre

Lavez et épluchez la courgette, puis rapez là finement. Ajoutez-la à la préparation.

Versez le chocolat fondu dans le mélange, puis ajoutez la farine, la levure et le sel. Versez dans un moule préalablement beurré ou fariné si vous ne souhaitez pas utiliser du tout de beurre.

Enfournez pour 25 minutes, puise sortez du four pour savourer !

Voici quelques photos des gâteaux d’anniversaire de mes filles réalisés avec cette recette pour la génoise. Pour les décores j’utilise du chocolat ou de la pâte d’amande.

*https://www.iletaitunefoislapatisserie.com/2015/08/gateau-au-chocolat-courgette-sans-beurre.html

Publié dans A la salle de bain

Comment fabriquer son gel d’aloe vera ?

Le gel d’aloe vera peut s’acheter hors supermarché dans les magasins bio, mais par soucis de minimiser les emballages et le cout de fabrication de ma lotion, j’achète ma feuille entière d’aloe vera au bioccop pour en prélever moi même le gel (vous pouvez également faire pousser vous même une plante d’aloe vera si le climat le permet chez vous).

Cette opération n’est pas très compliquée mais voici comment je procède :

Tout d’abord, je coupe ma feuille d’aloe vera en tronçons.

Puis je l’épluche en ne gardant que le gel à l’intérieur de la feuille sans trop racler près de la peau (car la sève est un peu irritante parait il).

Puis je mixe mon gel à l’ai d’un mixeur plongeant ou d’un blender, puis je le filtre à l’aide d’une passoire.

Le gel d’aloe vera est sensible aux bactéries, il est donc conseiller de le conserver au réfrigérateur. Vous pouvez aussi y ajouter 2 à 3 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse pour le conserver un mois au frigo ou un conservateur type cosgard pour le garder plusieurs mois. Votre gel va devenir légèrement rose avec l’oxydation, c’est normal. Si il devient foncé ou que l’odeur devient suspect, mieux vaut ne plus l’utiliser.

Sinon il est possible de congeler votre gel d’aloe vera dans un bac à glaçon et de sortir un cube au besoin.

Le gel d’aloe vera est également indiqué pour apaiser les brûlure et les coups de soleil.

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Recette tarte salée pâte brisée

Une fois par semaine environ ou tous les 15 jours lorsque l’on se lasse un peu, je programme pour le dîner une tarte salée ou quiche, car mes enfants aiment bien ça et c’est un plat où je peux facilement incorporer des légumes en douce (car mes filles qui mangeaient si bien les légumes étant bébé refusent tout net d’en avaler depuis …). De plus c’est un plat que l’on peut facilement varier selon les saisons et les envies du moment. En été nous aimons beaucoup la tarte tomate/chèvre, à l’automne ce sera plutôt quiche aux lardons ou aux poireaux. Lorsque l’on mange du poulet le dimanche, je vais en garder des petits morceaux pour cuisiner une tarte poulet/moutarde. Et quand j’ai des reste dont je ne sais pas trop quoi faire, c’est tarte aux restes ^^.

Donc je vous fais part de ma recette de base que vosu agrémenterez ensuite selon vos goûts.

Recette pâte brisée

Pendant longtemps j’achetais comme beaucoup ma pâte brisée toute faites, pensant que c’était trop compliqué de la faire moi même. En fait c’est ultra simple et pour ne pas avoir à en refaire toutes les semaines, j’en cuisine pour 6 ou 8 tartes, j’en garde deux pour mes tartes de la semaine et je congèle les autres en boules individuels. Ainsi je ne fais de la pâte qu’une fois par mois environ.

Recette pour 4 tartes :

  • 500g de farine T45 ou T65 suivant les goûts
  • 300g de beurre
  • 4 cuillère à café de sel (sauf si vous utilisez du beurre salé)
  • Un petit verre d’eau

Mélangez dans un saladier tous vos ingrédients, ajustez l’eau au besoin pour que cela forme une pâte de belle consistance (ne pas trop en mettre au début).

Si vous vous y êtes pris à l’avance, laissez reposer votre pâte au frigo 1h ou 2. Si vous avez tendance à vous y prendre au dernier moment comme moi, vous pourrez tout de suite étaler votre pâte mais ce sera un moins facile car elle se déchirera davantage.

Pour étaler votre pâte, saupoudre votre plan de travail de farine, rouler vtre boule de pâte dedans puis étalez là à l’aide de votre rouleau à pâtisserie pour former un cercle de la même taille que celui de votre moule. Si vous éprouvez des difficultés à l’étaler au rouleau à pâtisserie, aplatissez la grossièrement puis étiez la avec vos doigts une fois placée dans votre moule.

Beurrez votre moule, puis placer votre pâte dedans. Étirez là jusqu’en haut des rebords si vous avez vu trop petit, ou coupez le superflus dépassant des bords si vous avez vu trop grand.

Plus qu’à garnir !

Recette de base appareil à tarte salé

Appareil pour une tarte :

  • 3 à 4 œufs
  • 250g de crème fraîche (ou 10Cl de crème d’amande en version light ou sans produit laitier de vache)
  • En option : une cuillère à soupe de moutarde, ou épices, ou poireau/courgette préalablement cuits à la poêle puis mixés avec les autres ingrédients pour faire manger des légumes à vos enfants sans crise à table, pas utile de les mixer pour les grands enfants qui n’ont rien contre 😉 )

Battez bien vos œufs puis incorporez la crème fraîche et vos autres ingrédients jusqu’à obtenir un mélange homogène.

Après avoir placez les ingrédients de votre choix sur votre fond de pâte (lardons ou poulet ou légumes ou tomate farcie de chèvre etc), versez l’appareil par dessus.

Parsemez le tout de gruyère préalablement râpé .

Cuire au four durant 30 à 40 mn à 180°C (dans votre four préchauffé en amont)

Savourez !

Petite astuce en + : Personnellement je cuisine 2 tartes pour notre famille de deux adultes + deux jeunes enfants afin d’avoir des restes faciles à emmener pour le déjeuner au travail du lendemain ou pour un autre dîner (ça se conserve bien quelques jours au frais). Réaliser 2 tartes me permet également d’en faire une bien riche pour mes enfants et l’homme tout maigre et une plus légère pour moi 😉 .

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Récurer son four et ses plaques au naturel

Le plus difficile à nettoyer dans une cuisine est sans aucun doute le four, puis les plaques. Les tâches tenaces peuvent parfois nous décourager et nous pousser à acheter des produits chimiques industriels dans l’espoir de ravir son four sans trop avoir à frotter. Ces produits étant néfastes pour notre santé et notre environnement (Pour se rendre compte du danger qu’ils représentent, lisez les symboles et la composition du décap’four et autre joyeuseté, rien de tel pour nous passer l’envie de les utiliser ! )

Je vous fais donc par ici des mes astuces testées et approuver pour faire reluire four et plaque sans avoir à transpirer à grosses gouttes !

Nettoyer son four au naturel

Pour nettoyer son four naturellement, la recette la plus répandue sur le net est de saupoudrer son four de bicarbonate puis de vaporiser du vinaigre blanc, la réaction aidant à décoller les saleté. J’ai donc testé cette astuce mais je n’ai personnellement pas été convaincue car j’ai trouvé laborieux de bien ramasser tous les grains de bicarbonate …

J’ai donc voulu essayer autre chose et j’ai testé le nettoyage au savon noir qui est un puissant dégraissant à la fois écologique et économique.

Voici comment je procède :

Lorsque mon four est très encrassé et qu’il y a des morceaux collés, je décolle le gros avec un grattoir (petit ustensile avec une lame de rasoir) Je mouille à l’eau tiède une éponge ou un chiffon de ménage sur lequel je verse une noisette de savon noir que j’étale ensuite sur toute la surface de mon four ainsi que sur la vitre. Je laisse reposer un moment puis je rince tout avec mon chiffon que je rince au fur et à mesure à l’eau tiède. Votre four sera comme neuf !

Nettoyer ses plaques au naturel

Pour mes plaques en vitrocéramique (mais ça marche aussi avec tous types de plaques) je procède de la même façon, l’on peut aussi utiliser le grattoir pour décoller les morceaux, puis lorsque tout est bien lavé au savon noir et rincé, je pshitt en plus mon nettoyant multi surface au vinaigre blanc que j’essuie ensuite avec un chiffon doux pour faire briller le vitrocéramique. Et c’est tout !

Publié dans A la salle de bain

Comment faire le vide dans sa salle de bain et quelles sont les alternatives aux produits du commerce ?

Le secret pour éviter d’avoir à aller acheter tout un tas de trucs au supermarché, c’est de simplifier ses routines, nous allons voir comment prendre soin de sois plus simplement, sans pour autant se négliger !

Tout d’abord, pour y voir plus clair, j’ai fais le tri dans ma salle de bain, vidé tous mes placards et mis de côté tout ce dont je ne me servais quasiment jamais. Ensuite j’ai listé ce qui ne me paraissait pas indispensable et j’ai réfléchis à une alternative ne nécessitant pas un approvisionnement au supermarché.

Voici notre liste d’indispensables et ce par quoi nous les avons remplacés :

  • Dentifrice : Dentifrice du biocoop (pas zéro déchet mais il faut encore que je trouve une recette de dentifrice fait maison satisfaisante, je sais qu’il en existe à base d’argile et de bicarbonate, mais comme le bicarbonate est déconseillé à un usage quotidien sur les dents car trop abrasif, je dois encore pousser mes recherches) Je vous ferai part de ma recette dès que j’aurai testé et approuvé !
  • Gel douche : Savon maison en saponification à froid dont vous trouverez la recette ici.
  • Shampoing : Shampoing solide du biocoop ou fabrication maison en saponification à froid ici
  • Crème hydratante pour le corps : Beurre de karité. Ce n’est pas très local mais c’est ce qui convient le mieux à notre peau sèche en raison d’une eau très calcaire. Le beurre de karité convient aussi parfaitement à la peau de mes jeunes enfants. Sinon, l’on peut aussi nourrir sa peau avec de l’huile d’amande douce, du beurre d’avocat ou du beurre d’olive. Personnellement, je préfère les beurre car ça dégouline moins et c’est donc plus facile à appliquer (comprendre, je suis un grande maladroite et j’ai tendance à faire des taches avec de l’huile >< )
  • Crème hydratante pour le visage : Lotion maison aloe vera/huile de jojoba dont vous trouverez la recette ici. A adapter selon votre type de peau.
  • Masque purifiant visage et cheveux : Argile verte. Environ deux à trois fois par mois, je mélange 2 cuillères à soupe avec un peu d’eau (vraiment peu car si c’est trop liquide, c’est plus difficile à appliquer, il faut que ça forme une pâte), que je m’étale sur le visage et à la racine des cheveux pour purifier le tout. Je laisse reposer environ 15 minutes le temps que ça sèche bien et de faire rire mes filles qui trouvent très drôle de me voir sortir de la salle de bain façon « maman hulk » 😜
  • Gommage corps : Personnellement je ne le considère pas comme un indispensable mais ça m’arrive de temps un autre de faire un gommage du corps avec le marre de café du chéri mélangé avec un peu d’huile d’olive, ça fait bien le job !

Voilà à peu près ce que nous avons besoin dans notre salle de bain, si vous voyez autre chose, n’hésitez pas à le mentionner dans les commentaires et je vous répondrai pour vous donner une version 0 supermarché du produit souhaité si j’ai une idée.

N’étant pas médecin je en m’aventurerai pas à donner trop d’alternatives aux médicaments. Pour ma famille, nous fonctionnons beaucoup avec les huiles essentielles, je vous fais donc part brièvement de ce que nous utilisons pour les maux courants :

  • Migraine : une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée sur chaque temps (pas pour les femmes enceinte/allaitantes et les enfants). La menthe poivrée est une huile essentielle très forte, il est préférable de la diluer dans quelques gouttes de l’huile végétale de votre choix si vous avez la peau sensible. Surtout évitez de l’appliquer trop près des yeux, ça pique !!
  • Bronchite : quelques gouttes d’HE d’eucalyptus globulus dans de l’huile végétale en massage sur le torse.
  • Toux et les maux de gorge. 1 goutte d’HE thym + 1 goutte d’HE citron sur un sucre ou dans une cuillère à café de miel.

Je vous conseille de vous procurer un livre pour les huiles essentielles afin de les utiliser au mieux selon les maux et les utilisateurs. Personnellement je consulte  » le choix des huiles essentielles » de Fencienne Tu-sais Girons qui est petit mais assez complet, il propose des mélanges tout simple ne nécessitant pas 15 HE différentes. Pour les enfants et les femmes enceintes, les livres de Danièle FESTY sont plutôt bien conçus (car contrairement à ce que l’on croit, toutes les huiles essentielles ne sont pas contre indiquées, il faut juste savoir lesquelles utiliser et de quelle façon). Il vaut mieux être prudent avec les huiles essentielles qui ne sont pas anodines, mais je pense qu’il ne faut pas les diaboliser non plus. Pour les petits maux courants, à mon sens, elles restent préférables à l’utilisation de médicaments en tout genre issus des grandes industries pharmaceutiques.

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Recette lotion hydratante pour le visage

Avant toute chose, il faut savoir que pour avoir un belle peau souple et confortable, il faut à la fois l’hydrater et la nourrir.

Pour obtenir une bonne lotion il faut mélanger un ingrédient hydratant donc aqueux (eau, hydrolat, gel d’aloe vera) avec un ingrédient nourrissant (huile ou beurre).

Personnellement, j’ai une peau à tendance mixte, tantôt sèche, tantôt grasse. Je vous fais part de ma recette adaptée à ma peau, puis je vous donnerai des pistes pour l’adapter à votre peau suivant les propriétés des ingrédients.

Recette pour peau à problème :

  • 50% de gel d’aloe vera ou hydrolat de lavande
  • 50% d’huile de jojoba ou de noisette (plus locale !)
  • Huile essentielle de tea tree* (pas plus de 10 gouttes pour 50ml)

Mélanger du gel d’aloe vera (tuto pour fabriquer son gel d’aloe vera ici) ou l’hydrolat avec l’huile et l’huile essentielle de tea tree puis introduire le mélange dans une petite bouteille avec un entonnoir dans un flacon pompe. Et c’est tout ! Vous pouvez ajouter quelques gouttes de vitamines C et E pour prolonger la conservation de votre lotion et la placer au frigo (le cosgard aussi est un conservateur efficace mais plus difficile à trouver hors site internet et un peu moins naturel). L’eau et l’huile ne se mélangeant pas, secouer un peu le mélange avant utilisation.

Adapter une lotion hydratante à sa peau

Pour les peaux sèches : Hydrolat de fleur d’oranger, bleuet, rose, tilleul. Huile d’amande douce, argan, avocat, macadamia.

Les peaux mixtes : Hydrolat de fleurs d’oranger, hamamélis, laurier noble, romarin à verbénone, thym à linalol. Huile de Chanvre, Jojoba, Nigelle, Noisette, Noyau d’abricot, Pépins de raisin.

Les peaux à tendance grasses et sujettes aux imperfections : Hydrolat de menthe poivrée, tea tree, d’hamamélis, lavande, citron, cyprès toujours vert, eucalyptus globulus, genévrier, géranium bourbon. Huile de jojoba, neem, nigelle, noisette, pépins de raisin.

Les peaux matures : Hydrolat de lavande, sauge, rose musquée. Huile d’argan, argousier, avocat, chanvre, figue de Barbarie, macadamia, onagre, pépins de courge, pépins de raisin, sésame.

Les peaux des bébés et des enfants : Hydrolats de Fleur d’oranger, rose, camomille romaine. Huile d’argan, jojoba, noyau d’abricot, rose musquée, eglantier, calendula.

*N’oubliez de faire le test du plis du coude avant d’utiliser une nouvelle huile essentielle et de respecter toutes les recommandations d’usage des huiles essentielles (fenêtre thérapeutiques, conservation de l’huile essentielle à l’abri de la lumière etc.)

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Recette baguette magique de Rose

Cette recette est comme son nom l’indique, magique !

Ultra simple, et super bonne, savourez bientôt des baguettes faites maison aussi bonnes que celle du boulanger ! (parfois même meilleure selon le boulanger en question)

Pour 4 baguettes

  • 700g de farine (la recette initiale propose de la T45, moi j’aime bien faire moitié T45, moitié T60 )
  • 2 bonnes cuillère à café de sel
  • 24g de levure fraîche
  • 600ml d’eau tiède

Diluer la levure fraîche dans l’eau tiède dans un grand saladier puis verser dessus la farine et le sel. Mélanger grossièrement jusqu’à amalgamer tous les ingrédients. La pâte est plutôt liquide, mieux vaut ne pas trop y mettre les doigts.
Saupoudrer la pâte d’un peu de farine puis couvrir d’un torchon et laisser lever 1H30 à 2H dans un coin chaud de la maison.
Lorsque la pâte est bien gonflée jusqu’en haut du bol, (elle double ou triple de volume), verser du bol directement dans un moule à baguette (préalablement huilé et/ou fariné) la pâte sans trop y toucher car elle colle beaucoup. Pincer juste la pâte pour la diviser lorsque vous la versez dans les différents compartiments des moules à baguette.

Une fois que vous avez à peu près 4 parts égales dans vos 4 compartiments de moules à baguettes, farinez vos main et du bout des doigts, étalez là pour qu’elle soit répartie d’un bout à l’autre du moule. Ensuite ouvrez grand une paire de ciseaux et coupez vos baguettes sur le dessus pour fendre les baguettes en biais. Ainsi les baguettes gonfleront bien à la cuisson et auront le look des baguettes professionnels !

Enfourner les baguettes dans un four préalablement chauffé à 240° avec le lèche frite dedans, puis verser un peu d’eau dans le lèche frite brûlant et fermer bien vite le four ! Laisser cuire 30mn sans ouvrir le four.

Les baguettes sont cuites si elles sonnent creux en tapant sur le dessous.

Régalez vous !

Vous retrouverez la recette d’origine ici : http://lespetitsplatsderose.blogspot.com/2011/10/le-pain-magique.html

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Recette nettoyant multi-surface

Sans vouloir aseptiser notre maison de fond en comble matin et soir (ce qui ferait plus de mal que de bien à notre organisme qui risquerait alors d’être contaminé par des bactéries plus résistantes ou de développer des allergies/ asthme), il est tout de même normal de vouloir une maison propre et désinfecter de temps en temps les surfaces de cuisine, wc et salle de bain.

Les supermarchés proposent pour cela des centaines de produits « spécifiques » pour chaque surface. Mais plutôt que de remplir vos placards de nombreux produits toxiques pour votre santé et pour l’environnement, je vous propose une recette de produits nettoyant/désinfectant ultra simple pour toute la maison !

Pour 1 Litre de nettoyant multi-surface :

  • 500ml d’eau
  • 500ml de vinaigre blanc
  • Des épluchures d’agrumes (orange, citron, clémentine etc.)

Faites macérer dans un bocal ou une bouteille, les épluchures d’au moins 5 ou 6 agrumes dans le vinaigre blanc et l’eau durant au moins deux semaines. (Si vous oubliez 6 mois dans un coin, pas de soucis, vous pourrez tout de même utiliser le mélange !). Secouez le mélange de temps en temps.

Remplissez un ancien spray de ce mélange et pshittez vos plans de travail, sanitaires, lavabos etc puis essuyez avec un chiffon ou une éponge.

Si vous préférez, vous pouvez incorpore entre 10 et 20 gouttes d’huiles essentielles de citron (dégraissant) ou tea tree (anti bacterien/anti fongique) à la place des peaux d’agrume macérées. Sachez cependant que les huiles essentielles sont très concentrées en plantes et qu’il faut les utiliser avec parcimonie (et que certaines sont déconseillées aux enfants et femmes enceintes).

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Mes menus à la semaine et ma liste de courses chiffrée zéro supermarché

Ne plus aller au supermarché nécessite un tout petit peu plus d’organisation et d’avoir au moins une vague idée des repas que l’on programme pour la semaine. Faire ses menus permet également d’optimiser le budget et de ne pas perdre un temps fou à faire ses courses et ses repas. Étape par étape, je vous fais part de mon organisation personnelle.

Etape 1 : Faire le point du contenu de son frigo et de ses placards

Avant toute chose, faites un check list des victuailles qu’il vous reste à consommer, à commencer par les denrées proches de leur date limite de péremption afin d’éviter le gaspillage.

Etape 2 : Élaborer ses menus pour la semaine

A partir de votre check list, imaginez quels repas pouvez vous faire avec vos fonds de placard puis notez ce qu’il vous manque pour compléter ces repas  suivant vos envies, votre budget et les légumes de saison.

Pour me simplifier la tâche, je note mes repas des soirs de semaine sur un tableau effaçable d’une semaine en definissant un jour pâte (bolognaise, carbonara, lasagne, pesto, radiata etc.), un jour riz (risotto, riz cantonais, riz poulet curry coco, riz poisson etc.), un jour pomme de terre (purée, gratin, parmentier, sautées, sarladaise, etc.), un jour légumes secs (saucisse lentille, dahl de lentilles corail, pois chiche, pois cassés, haricots etce), un jour légume à farcir ( tomate ou courgette farcie, potimarron crème fraîche champignons lardons etc.) et un jour tarte salée (tarte tomate chevre ou poireaux, quiche, pizza, calzone etc). Puis je complète avec nos envies du moments. Dans notre optique de réduire notre consommation de viande, j’essaye de prévoir au moins un à deux repas par semaine sans viande. (j’aimerai faire plus mais ma famille n’est pas encore prête, j’essaye de les déshabituer doucement à ne plus consommer de la viande à chaque repas).

Exemple de menu pour notre famille de 4 personnes, 2 adultes et 2 enfants :

  • Lundi soir : Tarte salée tomate/chèvre – Laitage ou compote
  • Mardi soir : Côtes de porc / patates sautées, carottes – Laitage ou compote
  • Mercredi midi : Steak haché / pâtes semi complètes – Fruit de saison
  • Mercredi soir : Saucisse fumée/ lentilles carottes – Laitage ou compote
  • Jeudi soir : Potimarron farcie lardons crème fraîche – Laitage ou compote
  • Vendredi soir : Risotto aux champignons et parmesan – Laitage ou compote
  • Samedi midi : Saucisse/ semoule, ratatouille – Fruit de saison
  • Samedi soir : Pizza maison (chorizo ou lardon, reste de ratatouille, fromage)
  • Dimanche midi : Poulet/Pomme de terre, patates douces au four – Crumble
  • Dimanche soir : Soupe de légumes de saison/ Oeufs à la coque

Concernant les desserts, je prépare le week-end un grand saladier de crème aux œufs ou de crème au chocolat ou de compote de fruits de saisons qui assurera les desserts de la semaine. Lorsque je manque de temps, j’achète au marché de la faisselle à la crémière qui me remplit mon tupperware en verre. J’agrémente la faisselle avec un peu de sucre de canne ou de la confiture au moment de servir aux enfants.

Pour les goûters, j’essaye de lancer une grosse fournée de cookies ou de madeleines ou de pain au lait le week-end. Les gâteaux secs et madeleines tiennent sans problème la semaine dans une boite en fer. Les pains au lait, j’en congèle une partie que je sors au fur et à mesure. Lorsque je manque de temps, j’achète des gâteaux secs en vrac au biocoop. De temps en temps je fais aussi des crêpes ou de la brioche. Mes filles mangent aussi du pain et de la confiture ou du beurre lorsqu’elle sont à la maison.   Pour les goûters à la garderie de l’école je verse un peu de compote dans un petit pot en verre que je dispose dans une petite boite en fer avec une cuillère, une serviette en tissus et quelques gâteaux. Quand je n’ai pas de compote j’y mets un fruits de saison pratique à manger comme une pomme, une banane ou une clémentine. Je glisse dans le sac à dos la boite en fer avec une petite gourde en inox remplie d’eau pour la boisson.

Pour les petits déjeuner, nous mangeons des tartines de pain maison et du beurre avec lait chaud au chocolat pour les enfants, thé et café pour nous. Le week-end je fais parfois de la brioche ou pain perdu ou des pancakes.

Etape 3 : Je rédige ma liste de courses et je prépare mes contenants

Une fois que je sais à peu près les repas que j’envisage pour la semaine, je liste ce que j’ai besoin par catégorie : Boucherie, Crèmerie, Fruits/Légumes, Biocoop.

Pour gagner du temps, je note tout sur un petit calepin (car j’ai un fâcheuse tendance à perdre mes listes de courses entre la maison et le marché >< ). Sur la page de gauche, je note mon menu de la semaine et sur la page de droite ma liste de courses avec les quantités pour éviter de me tromper face au commerçant et de repartir avec 3 fois trop de crème fraîche que le besoin de la semaine. Au début celà me prenait un peu de temps mais avec l’habitude, en 5-10 mn je note mon menu et ma liste de course et c’est parti ! Parfois je griffonne vite fait le tout en marchant dans la rue en direction de mes commerçants préférés (les semaines ou c’est un peu la course pour faire les courses ^^ ).

Puis chaque semaine je me rends au marché de la ville où je travaille durant ma pause déjeuner. J’y vais avec mes contenants et mes sacs par soucis de limiter les emballages. Mon boucher et ma crémière n’ont jamais montré d’agacements face à mes bocaux et approuvent au contraire ma démarche. Pour les remplir, ils font la tare et disposent directement les aliments dans mes récipients.

Environ une fois par mois, je fais le plein des produits secs et épicerie au Biocoop  (toujours sur ma pause déjeuner) : Pâtes, riz, sucre, chocolat pâtissier, huiles, bicarbonate de soude et vinaigre blanc pour les produits ménagers etc. Là encore je viens au magasin avec mes bocaux et achète le plus possible en vrac. Lorsque ce n’est pas possible, je favorise les produits disposant d’un emballage recyclable.

Faire mes courses ainsi nous permets de manger des aliments plus sains, en diminuant significativement nos déchets, en consommant local et/ou bio, en donnant notre argent aux petits producteurs locaux au lieu de le donner à des grandes multinationales polluantes et tout cela pour moins cher qu’en allant au supermarché!

Généralement, l’on se figure que faire ses courses hors supermarché coûte plus cher, pour étayer mes arguments, je vous présente l’ensemble de mes listes de course chiffrées et mensualisées, pour nourrir ma famille de 4 (2 adultes + 2 jeunes enfants).

Voici ma liste de course mensuelle de produits frais dans un marché des Yvelines (78):

Boucherie artisanale de viande locale

  • 440g de boudin blanc à 13.90€/kg = 6€12
  • 640g de côtes de porc (3 côtelettes) à,8.90€/kg = 5€70
  • 480g de saucisses fumées à 12.90€/kg = 6€19
  • 500g de steak haché de bœuf à 9.90€/kg = 4€95
  • 270g de jambon à 14.50€/kg = 3€92
  • 100g de rosette à 23.90€/kg=2€39
  • Sous Total = 29€27

Crèmerie du marché circuit court

  • 525g de crème fraîche à la louche  à 8.80€/kg = 4€62
  • 270g de beurre demi sel à 14.80€/kg = 4€
  • 180g de gouda à 12.95€/kg = 2€33
  • 12 œufs fermiers plein air = 4€20
  • Sous Total = 15€15

Maraîcher local ( fruits et légumes non traités)

  • 410g d’endives à 3€/kg = 1€23
  • 905g de carottes à 2€/kg = 1€81
  • 1Kg170 de patates douces 4€/kg = 4€68
  • 1.5kg de poireaux à 2€/kg = 1€50
  • 1kg390 de pommes à 2€/kg = 2€78
  • Sous Total =12€

TOTAL Produits frais hebdomadaires = 56.42 €

Pour 56€ j’ai de quoi nourrir ma famille avec de la vraie nourriture fraîche durant une semaine. Quand on ne regarde que les prix au détail séparément, les produits peuvent paraître chers, mais si j’avais été au supermarché faire mes courses pour la semaine, j’en aurai eu pour au moins 80-100€ … Pourquoi ? Parce qu’au supermarché, nous n’achetons pas que de la nourriture, même en faisant très attention et en ne cédant pas au marketing, nous achetons toujours des petits trucs en plus qui font grimper le coût total du caddie. Il faut aussi savoir que les aliments de qualité sont plus nutritifs et réduisent moins à la cuisson, donc on en mange moins. Pour bien faire il faudrait comparer les prix au kilo APRES cuisson, d’un rôti ou d’un poulet par exemple, la différence de prix de la viande ne serait plus si grande !

Pour les produits que je ne peux pas trouver au marché, je les achète généralement au biocoop. De prime abord, les prix peuvent faire peur comparé au supermarché, mais en y regardant de plus près, certains produits de base sont tout de même intéressants financièrement, surtout au rayon vrac. Et la qualité des produits est encore une fois bien supérieure à celle des grandes surfaces, sans compter que l’enseigne Biocoop privilégie les filières éthiques et le commerce équitable. De plus Biocoop n’enrichit pas des actionnaires multi milliardaires qui tirent les ficelles, celà grâce à son système d’adhérents.

Voici une liste chiffrée de produits que j’achète environ une fois par mois au biocoop donc tout en bio :

  • Pâtes : Coquillettes semi complètes à 1.70€/kg, par 10kg, j’obtiens 10% de réduction, donc pour 10kg de coquillette : 15€30
  • Riz : Riz long semi complet vrac à 3.10€/kg, 5 kg : 15.50€
  • Semoule maïs semi complète vrac à 2.75€/kg, 2 kg : 5€50
  • Lentilles vertes locales vrac à 5€/kg , 2 kg : 10€
  • Flageolets verts vrac à 6.15/kg, 1 kg : 6€15
  • Sucre : Sucre de canne blond vrac à 2.90€/kg, 5kg : 14€50
  • Chocolat noir pâtissier en palet vrac à 11.95€/kg, 1kg : 11€95
  • Café 250G : 2€95
  • Thé vert Menthe pour 40 thés : 4€40
  • Dentifrice : 2€45
  • Levure du boulanger 8€/kg, 200g : 1€60

Et une fois par mois au marché :

  • 10kg de pomme de terre (non traité, local ) : 5€

Sous Total Produits mensuels : 95€30

Environ une fois par trimestre je fais le plein des produits suivants :

  • Farine du moulin bio que je fais venir au marché via mon boulanger (10kg de T65, 10kg de T80 et 5kg de T110 à 1€45/kg pour les trois) =36€25
  • Huile d’olive bio 3L : 22€50
  • Huile de coco bio 780ml : 13€95
  • Huile de colza bio 1L : 8€31
  • Chocolat poudre petit déjeuner 800g : 5€20

Sous total produits trimestriels = 86€21

Et 1 fois par an environ :

  • Bicarbonate de soude 1kg : 3€70
  • Percarbonate de soude 1kg : 5€38
  • Acide citrique 1kg : 8€50
  • Vinaigre blanc bio 10L : 17€
  • Savon noir liquide 1L : 8€80
  • Soude caustique 2L : 3€62
  • Une feuille d’aloé vera bio à 4€95/kg, feuille de 600g : 2€97
  • Beurre de karité bio 100ml : 13€15
  • 10 kg d’oignons (sur une foire locale) : 5€
  • 5kg d’échalotes (sur une foire locale) : 2€
  • 3 têtes d’ail (sur une foire locale) : 2€
  • Épice curcuma bio 35g : 3€73
  • Épice piment bio 35g : 2€75
  • Épice paprika bio 35g : 3€30
  • Épice curry bio 35g : 2€85
  • Épice ras el hanout bio 35g : 2€95

Sous Total produits annuels : 87€7

Donc, si on mensualise tout ça, pour un mois je dépense environ pour ma famille de 4 personnes : 385€22

Moins de 400€ pour la nourriture, les produits ménagers, les produits d’hygiène en consommant 100% hors des supermarchés, en grande partie bio/raisonné et/ou local, en réduisant nos déchet et en se nourrissant de produits de bien meilleure qualité et non transformés, que demander de plus ?

Sachant que nous consommons encore beaucoup de viande, il est largement possible de dépenser moins en réduisant davantage le nombre de repas comprenant de la viande.

Je vous ai fait part ici de mon organisation personnelle, mais à vous de trouver la votre ! Je vous conseille de trouver celle qui vous simplifiera le quotidien afin que tout cela ne vous semble pas trop compliqué pour s’y tenir sur le long terme. Personnellement je préfère faire mes courses au marché car dans notre région de Normandie, ils regorgent de marchands vraiment locaux, ce qui n’est peut être pas le cas dans votre région. N’hésitez pas à interroger les commerçants sur l’origine de leurs produits, afin de vous assurer qu’il s’agit bien de produits locaux en circuit court et pas de la revente venue de l’étranger. Je leur demande aussi si les fruits et légumes sont traités, car même si je privilégie le bio, le non certifié venant d’un petit producteur n’ayant pas les moyens d’avoir le label me convient aussi personnellement. Si le marché près de chez vous ne semble pas proposer des produits de qualité locaux, mettez vous en recherche d’un autre moyen pour vos approvisionner en circuit court : amap, locavor.fr, cueillette, casier self service de produits locaux ouverts 7J/7, aller directement à la ferme, différents mode de distribution de paniers locaux etc. De plus en plus d’initiatives en ce sens voient le jour ! Cherchez sur le net, ou par le bouche à oreille ce qui pourrait vous convenir pour vos approvisionner facilement sur les axes pratiques pour vous (trajets maison/travail/école). Si le cœur vous en dit et si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à créer vous même votre point de distribution de produits locaux en circuit court ! J’ai moi même ouvert un locavor après avoir eu ma seconde fille avant de reprendre une activité à temps plein. J’ai laissé la gestion du locavor à l’un des producteurs lorsque je suis retournée travailler et il existe toujours aujourd’hui 🙂

L’autre moyen de consommer des produits frais de qualité à moindre coût : c’est de les produire sois même ! La recherche de l’autonomie est un de mes objectifs premiers car on ne peut pas faire plus locale, et je suis certaine de ce que je mange ! (garantie sans pesticide ^^). De plus en suivant le principe de la permaculture, l’on peut produire beaucoup de légumes avec peu d’efforts. Avoir un poulailler chez soi est également un super moyen d’avoir des œufs frais tous les jours issus de poules bien traitées qui réduiront le volume de vos poubelles (en mangeant les restes et épluchures de vos repas) et vous fourniront en plus un excellent engrais pour votre potager ! C’est ce qu’on appelle le cercle vertueux 🙂

Et vous, quelle est votre organisation zéro supermarché ou presque ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires ci-dessous 😉

Après avoir enfin fini l’énooorme stock de tablette à lave vaisselle, (l’odeur chimique des tablettes m’était devenu insupportable car on devient plus sensibles aux odeurs lorsqu’on passe au tout naturel, j’avais vraiment hâte de finir le stock !), il a fallu trouver une alternative satisfaisante à ce produit. Toujours avec les mêmes impératifs : naturel, sans déchet autant que possible et surtout sans avoir à s’approvisionner en supermarché. J’ai testé différentes recettes sous différentes formes pas toujours concluantes… Lorsque j’ai essayé sous forme de tablette, mon mélange à complètement débordé de mon bac à glaçon et je me suis retrouvée avec des blocs énormes que j’ai du réduire en poudre car ils ne rentraient plus dans le compartiment du lave vaisselle. J’ai également essayé des recettes de poudre avec sel et bicarbonate mais notre vaisselle sortait avec des traces blanches, probablement à cause de mon eau très calcaire. Après ces nombreux essais infructueux j’ai donc formulé la recette suivante qui nous convient beaucoup mieux, la vaisselle ressort propre et sans trainées blanches !
Ingrédients :

  • 250g acide citrique
  • 250g soude en cristaux (à ne pas confondre avec les cristaux de soude du supermarché qui sont moins concentrés et ne sont pas complètement anhydre (contient un peu d’eau), le risque étant que votre poudre se transforme en un gros bloc dur comme de la pierre dans votre bocal (testé et désapprouvé !!))
  • 100 g percabonate de soude

Je me procure ces ingrédients au biocoop, les emballages sont minimes et recyclables.

Pesez vos ingrédients puis mélangez bien avant de stocker votre poudre à lave vaisselle dans un pot en verre à l’abri de l’humidité.

Pour le liquide de rinçage je vous suggère le vinaigre blanc et pour le sel, du gros sel tout simplement !

Recette poudre pour lave-vaisselle

Parce que les lessives industrielles à la composition douteuse sont à la fois nocives pour notre santé et pour notre environnement, voici ma recette « testée et approuvée » de lessive au savon de Marseille 100% naturelle. Elle est formulée pour une eau très dure (calcaire), si votre eau n’est pas particulièrement calcaire je vous suggère de diviser par deux la quantité de cristaux de soude et de savon de Marseille pour la même quantité d’eau. Cette lessive lave très bien les vêtements salis normalement. Pour les taches tenaces, frotter du savon de Marseille sur la tache avec un peu d’eau avant de mettre en machine.

Ingrédients :

  • 6 litres d’eau
  • 450 g de pur savon de Marseille en bloc ne contenant pas de glycérine ajoutée (à acheter en magasin bio) Choisissez de préférence le bloc vert (sans huile de palme).
  • 450 g de cristaux de soude
  • 16 cuillères à soupe de bicarbonate de soude

Matériel :

  • Une grande marmite ou bassine
  • Une balance
  • Un mixeur plongeant

Étape 1 : Faire bouillir 3L d’eau puis y ajouter hors du feu le savon préalablement réduit en copeaux (au couteau ça va plus vite qu’à la rappe), ce n’est pas grave s’il vous reste des petits morceaux, le savon finira forcément par fondre dans l’eau.

(bouh c’est mal mon savon est blanc car j’avais un stock à écouler… promis promis le suivant sera vert, ou encore mieux fait maison si je parviens à formuler un savon SAF adapté à la lessive en machine ! Oui oui je partagerai ma recette si j’y parviens 😉 )

Étape 2 : Lorsque votre mélange eau+savon est tiède, rajoutez les cristaux de soude dilués dans un fond d’eau froide en mixant ( attention à la réaction qui va augmenter le volume et épaissir la préparation), puis ajouter de nouveau 3L d’eau puis le bicarbonate de soude. Bien mixer.

Étape 3 : Laissez votre lessive reposer 24h dans sa marmite durant lesquelles vous mixerez de nouveau au moins 3 fois le mélange avant de mettre en bouteille à l’aide d’un entonnoir. Ainsi la lessive ne se figera pas dans la bouteille et gardera sa texture crémeuse. Pour le contenant j’utilise mes 2 dernière bouteilles de lessive industrielles depuis près de 4 ans ! Je les lave bien à chaque remplissage et c’est reparti pour un tour, au moins ces bouteilles auront été rentabilisées ! Lorsqu’elles ne seront plus en bon état j’envisage de stocker ma lessive dans un grand bocal en verre avec un petit robinet.

Cette lessive étant assez concentrée, un petit bouchon par machine suffit.

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Si vous êtes habitué aux lessive du commerce, peut être aurez vous besoin que votre lessive « sente bon » le temps de vous « sevrer » des odeurs industrielles, c’est tout à fait normal, j’en suis passé par là ! En l’état, cette lessive ne sentira pas grand chose, juste un peu le savon, au début je rajoutais l’équivalent de 4 cuillères à café d’huiles essentielles de lavande pour avoir une bonne odeur, la lavande ayant également des propriétés désinfectantes (à rajouter à froid en fin de préparation). Personnellement je n’utilise plus d’huiles essentielles pour la lessive car il faut garder en tête qu’il faut énormément de fleurs pour en produire l’équivalent d’un petite flacon, c’est donc un peu du gâchis d’en utiliser à tout va. Il vaut mieux les considérer comme des huiles précieuses à utiliser avec parcimonie 😉 Vous pouvez en revanche utiliser des fragrances naturelles, mais elle sont difficiles à trouver en magasin bio et souvent pas si naturelles que ça sur les sites de vente en ligne. Autre solution si vous tenez à parfumer votre lessive, faire macérer des fleurs de lavande ou de rose de votre jardin puis les ajouter à votre préparation (en macération aqueuse et non huileuse bien sur, gare aux taches de gras sinon !)

En guise d’adoucissant je vous suggère un bon bouchon de vinaigre blanc dans le compartiment prévu à cet effet.

Recette lessive au savon de Marseille

Voici la recette testée et approuver d’un gel wc 100% naturel pour remplacer le canard chimique.

Ingrédients :

  • 550ml de vinaigre blanc
  • 200ml d’eau
  • 2 cuillères à soupe de maïzena ou 2g d’agar agar ou gomme de guar
  • 15 gouttes d’he de citron ou de tea tree en option ( ou un mélange des deux)

Faire chauffer l’eau puis bien mélanger avec l’agar agar ou la maïzena (gare aux grumeaux, incorporer petit à petit)

Après avoir laissé un peu refroidir, incorporer le vinaigre blanc et les huiles essentielles

Verser dans une ancienne bouteille du célèbre canard le mélange à l’aide d’un entonnoir.

Puis utiliser le produit comme à l’habitude ! Le vinaigre blanc détartre et les huiles essentielles désinfectent ( l’huile essentielle de tea tree est un puissant anti bactérien).

Pour des WC très entartrés : vider le plus d’eau possible en la poussant au fond à l’aide de la balayette puis tapisser le fond de la cuvette en saupoudrant un peu de farine puis saupoudrer d’acide citrique ( je l’achète au Biocoop) laisser agir quelques heures puis frotter avant de tirer la chasse d’eau, vos WC seront comme neuf !

Recette gel WC

« Pour éviter à nos enfants un climat dans lequel il leur serait difficile de vivre, j’estime qu’il ne nous reste que trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Nous n’avons pas le droit de laisser les bras. Nos générations font preuve d’un grand égoïsme… Il faut changer la manière dont on se déplace, dont on se chauffe, dont on s’alimente. C’est, plus largement, le modèle sur lequel est basé le commerce mondial qui pose à mon sens problème » Jean Jouzel, qui a longtemps été vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) tire la sonnette d’alarme dans une interview Climat : « Il ne nous reste que trois ans pour inverser la courbe »!*

Alors concrètement que peut on faire en tant que simple citoyen ? Les décisions au sommet n’étant pas à la hauteur de l’enjeu climatique, c’est à nous d’agir car nous avons la force du nombre. Si nous changeons tous notre mode de consommation, cela aurait un véritable impact ! Notre façon de consommer à bien plus d’impact qu’un bulletin de vote ! C’est le dernier pouvoir qu’il nous reste, notre dernière liberté … Car personne ne peut nous obliger à nous précipiter dans les hypermarchés polluants regorgeant de produits sur-emballés, sur-transformés et nocifs à la fois pour notre santé et pour l’environnement. Nous avons encore le choix ne pas céder au marketing oppressant pour réfléchir à un mode de consommation meilleur pour nous et pour la planète. Ne plus aller dans les supermarchés et raccourcir les circuits de distribution permet également de diminuer le montant final des taxes imputées à chaque opération (fabrication matière première=>transport=>transformation=>emballage=>marketing=>transport=>distribution, à chaque étape des taxes à n’en plus finir qui jouent énormément sur le coût du produit final. Au delà de la pollution évitée en privilégiant les circuits courts, consommer local permet également de militer et d’affirmer son désaccord avec le fonctionnement du pouvoir en place et de lutter activement contre les lobbys de la grande distribution.

Ne plus aller au supermarché permet de minimaliser et de désencombrer notre quotidien, de diminuer significativement nos déchets, la production de plastique et de limiter les produits nocifs à notre bonne santé. De faite, se fixer un objectif 0 supermaché, en découlera naturellement les objectifs 0 déchet, 0 plastique, 0 produit chimique et donc d’avoir un réel impact sur la diminution de la pollution, des émissions de gaz à effet de serre et sur la production de produits transformés et chimiques. La production étant généré par la demande, si le demande diminue, la production diminuera également.

Mais comment s’approvisionner en nourriture et produits d’hygiènes et tout ce dont nous avons besoin pour vivre sans les supermarchés ?

Grâce aux petits producteurs de votre région, aux amap, aux marchés et aux magasins bio, nous pouvons nous approvisionner de l’essentiel sans avoir recours aux grandes industries peu éthiques et polluantes.

Avant toute chose il faut se poser la question, avons nous besoin d’autant de choses pour être heureux ? Les supermarchés proposent toutes sortes d’articles déclinés à l’infini. N’avez vous jamais eu le tournis face à un rayon proposant du pain de mie en plusieurs dizaines de variétés ? Certes les supermarchés possèdent l’avantage de nous proposer tous les produits possibles et imaginables pour répondre à nos besoins, mais en avons nous vraiment besoin ? Est ce vraiment utile de consommer à outrance des produits sur-emballés et jetables à l’infini ? Est ce bon pour nous de s’alimenter avec des plats sophistiqués à la liste d’ingrédients impressionnante et nullement naturels ? Est ce que nous ne risquons pas à long terme de développer de graves problèmes de santé à être en contact quotidien avec les produits chimiques se trouvant dans les produits ménagers, les gels lavant et les diverses cosmétiques que nous propose la grande distribution ? Avons nous vraiment besoin de tout cela pour une vie plus confortable ? Est ce que nous gagnons vraiment du temps dans notre course effrénée du quotidien de notre vie moderne ? Personnellement quand je vais au marché, j’y pense 30 mn, 45mn quand je prends le temps de discuter avec les commerçants. Et j’en ressors beaucoup moins énervée et stressée que lorsque je passais plus d’une heure à chercher tout ce dont j’avais besoins aux 4 coins des hypermarchés bondés et bruyants, aux sons et visuels marketing étourdissants …

Mon bilan personnel après plusieurs mois sans supermarché pour nourrir notre famille de 4 personnes : Nous mangeons mieux pour moins cher et en limitant considérablement nos déchets ! Et notre argent va directement dans les poches des petits commerçants et producteurs au lieu d’enrichir toujours plus les multinationales… Je passe un petit plus de temps en cuisine mais beaucoup moins à faire mes courses !

Vous trouverez ici des recettes, des tutos et des petits conseils d’organisation afin de pouvoir se passer de l’industriel en toute simplicité, sans pour autant passer un temps fou enchaîné à votre cuisine 😉

Alors prêts à tenter l’expérience ? Pièce par pièce, je vous fais part de mon organisation quotidienne de femme active et de mes recettes de produits faits maison testées et approuver pour vous éviter mes déboires au commencement, car tout ne s’est pas fait en un jour ! Mais petit à petit, avec les bons outils et une bonne organisation on y arrive !

*Climat : « Il ne nous reste que trois ans pour inverser la courbe »

 

Pourquoi ne plus aller au supermarché ?